Gouvernance des institutions – ASSÉ http://www.asse-solidarite.qc.ca Association pour une solidarité syndicale étudiante Tue, 30 Apr 2019 03:59:53 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.8 La gouvernance des institutions d’enseignement supérieur http://www.asse-solidarite.qc.ca/ultimatum/la-gouvernance-des-institutions-denseignement-superieur/ http://www.asse-solidarite.qc.ca/ultimatum/la-gouvernance-des-institutions-denseignement-superieur/#respond Fri, 28 Sep 2018 20:36:37 +0000 http://www.asse-solidarite.qc.ca/?post_type=ultimatum&p=3764 Le conseil d’administration est l’instance décisionnelle d’une institution d’enseignement. C’est lui qui possède le pouvoir de voter, par exemple, l’augmentation des frais afférents, l’attribution des contrats de service, la mise à jour de l’offre de programmes, ainsi que l’adoption du … Lire la suite

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Le conseil d’administration est l’instance décisionnelle d’une institution d’enseignement. C’est lui qui possède le pouvoir de voter, par exemple, l’augmentation des frais afférents, l’attribution des contrats de service, la mise à jour de l’offre de programmes, ainsi que l’adoption du budget annuel. Les membres d’un conseil d’administration ont la responsabilité de s’assurer que la direction de l’établissement n’exécute pas des décisions qui détournent l’établissement de sa mission première : la transmission et le développement des connaissances.

En plus des représentantes et représentants de la communauté interne de l’établissement, le conseil d’administration comporte aussi des membres externes représentant des secteurs variés, notamment socioéconomique, entrepreneurial et financier. Ces membres externes forment avec la direction une majorité des sièges du conseil d’administration. Ils et elles sont d’ailleurs, dans le cas des cégeps et du réseau des Universités du Québec, recommandé-e-s par le gouvernement et dans le cas des autres universités, sélectionné-e-s par les universités elles-mêmes. Mais pourquoi avoir des membres externes pour gouverner les institutions d’enseignement publiques ? Des présidents et des présidentes de divers conseils d’administration, eux-mêmes et elles-mêmes externes à l’établissement, soutiennent que ces membres externes possèdent « les compétences et les expertises [qui] nourrissent les échanges et [qui] permettent de refléter une variété de points de vue. »[1] De plus, ces membres constitueraient « une masse critique » évitant les conflits d’intérêts qui pourraient surgir entre les membres internes. Pourtant, leur présence majoritaire est une manifestation flagrante de la marchandisation de l’éducation. Ces membres influencent grandement les orientations de l’établissement par leur vision marchande. Ils et elles transforment la gestion de l’établissement d’enseignement pour la rapprocher de celle d’une entreprise privée. L’aspect financier devient ainsi la priorité institutionnelle, aux dépens de l’aspect humain de l’éducation.

[1] IFGU, La gouvernance et le financement des universités, 2013, p. 6, [http://ifgu.auf.org/media/document/La_gouvernance_et_le_financement_des_universit%C3%A9s.pdf], (consulté le 15 juillet 2018).

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Campagne 2018-2019 : l’ASSÉ amorce une campagne contre la marchandisation de l’éducation http://www.asse-solidarite.qc.ca/actualite/campagne-2018-2019-lasse-amorce-une-campagne-contre-la-marchandisation-de-leducation/ http://www.asse-solidarite.qc.ca/actualite/campagne-2018-2019-lasse-amorce-une-campagne-contre-la-marchandisation-de-leducation/#respond Wed, 19 Sep 2018 20:41:59 +0000 http://www.asse-solidarite.qc.ca/?post_type=actualite&p=3727 CAMPAGNE 2018-2019 : L’ASSÉ AMORCE UNE CAMPAGNE CONTRE LA MARCHANDISATION DE L’ÉDUCATION MONTRÉAL, 16 septembre 2018 — Lors du congrès tenu en avril dernier, les associations membres ont décidé d’unir leurs efforts dans la prochaine année afin de lutter contre la marchandisation … Lire la suite

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CAMPAGNE 2018-2019 : L’ASSÉ AMORCE UNE CAMPAGNE CONTRE LA MARCHANDISATION DE L’ÉDUCATION

MONTRÉAL, 16 septembre 2018 — Lors du congrès tenu en avril dernier, les associations membres ont décidé d’unir leurs efforts dans la prochaine année afin de lutter contre la marchandisation de l’éducation.

Inquiètes des récents investissements du gouvernement, qui correspondent avec sa volonté affichée de rapprocher le secteur des entreprises privées des établissements d’enseignement et d’adapter la formation aux besoins du marché mondial, les associations étudiantes ont décidé de renouer avec un des principes fondateurs de l’ASSÉ, soit sa défense d’un réseau d’éducation publique et libre de l’ingérence du privé, dans le choix de cette campagne. Celle-ci a également pour but de se préparer aux nouvelles attaques que risque de subir notre système d’éducation si un gouvernement néolibéral était élu en octobre prochain.

Cette campagne comporte plusieurs revendications, à commencer par une opposition claire à la modulation des frais de scolarité des étudiantes et étudiants de l’international, ainsi qu’à toute hausse des frais de scolarité. L’ASSÉ rappelle également son opposition à toute forme d’attaque envers les cégeps et leur formation générale, et s’avère méfiante face à la nouvelle formule Trial proposée par le gouvernement concernant les CCTT, qui semble une fois de plus être une formule d’ingérence du privé dans le réseau collégial. Également, cette campagne est l’occasion de réitérer la revendication de l’ASSÉ pour la rémunération de tous les stages et de montrer son appui à la campagne des Comités unitaires sur le travail étudiant (CUTE).

Au cours de l’été, la nouvelle équipe nationale de l’ASSÉ a créé beaucoup de matériel d’information et de mobilisation sur le sujet, et elle se prépare à le distribuer et à former les militantes et militants de ses associations étudiantes membres pour propager cette campagne dans tout le Québec. En parallèle, la mobilisation autour des violences sexuelles se poursuit, afin d’aider les associations étudiantes dans l’élaboration d’une politique locale contre les violences sexuelles, celle-ci devant être adoptée d’ici le 1er janvier 2019.

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ASSÉ stands in solidarity with students at City College in NYC http://www.asse-solidarite.qc.ca/actualite/asse-stands-in-solidarity-with-students-at-city-college-in-nyc/ http://www.asse-solidarite.qc.ca/actualite/asse-stands-in-solidarity-with-students-at-city-college-in-nyc/#respond Fri, 17 Jan 2014 19:03:33 +0000 http://www.asse-solidarite.qc.ca/?post_type=actualite&p=2216 As student and community activists fight to reopen the Guillermo Morales/Assata Shakur Community and Student Center at City College of New York (CCNY), the Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) writes to express our support and solidarity from Québec. … Lire la suite

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As student and community activists fight to reopen the Guillermo Morales/Assata Shakur
Community and Student Center at City College of New York (CCNY), the Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) writes to express our support and solidarity from Québec.

ASSÉ's members across Québec (70,000 students) are keenly aware of the importance of autonomous spaces on campus as critical to both the organizing capacity of student movements struggling for accessible education, but also in ensuring safe spaces for students and community members facing the social violence of racism, sexism, homophobia, and other manifestations of oppression that thrive under the neo-liberal economics of austerity.

The CCNY administration's move to close the Guillermo Morales/Assata Shakur Community and Student Center without due process, within the context of a growing reality of militarization on your campus, clearly illustrates an effort to attack local activism. ASSÉ writes to express our solidarity for your organizing efforts at CCNY, one of the most diverse college/university campuses in the U.S. with a deep history of social activism.

ASSÉ's organizing toward the Québec student strike of 2012 against a massive tuition hike, which was struck down after months of protest, and our current campaign against austerity policies both take place with a spirit of international solidarity and an understanding that our struggles are your struggles, that the fight for free, public, and inclusive post-secondary education travels across borders.

As your struggles at CCNY continue, ASSÉ writes you from a few hours north in Québec
to extend our hand and also our spirit of support for your critically important organizing work.

In solidarity and struggle,
ASSÉ’s Executive Council

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Rapport Corbo: L’ASSÉ exprime sa méfiance envers les mécanismes d’assurance-qualité proposés http://www.asse-solidarite.qc.ca/actualite/lasse-sinquiete-de-lorientation-du-conseil-national-des-universites/ http://www.asse-solidarite.qc.ca/actualite/lasse-sinquiete-de-lorientation-du-conseil-national-des-universites/#respond Tue, 02 Jul 2013 15:17:24 +0000 http://www.asse-solidarite.qc.ca/?post_type=actualite&p=1984 L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) accueille avec déception et une grande méfiance le contenu du rapport déposé par Claude Corbo sur la création d’un Conseil national des universités (CNU). Ce rapport fait suite au premier chantier découlant du … Lire la suite

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L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) accueille avec déception et une grande méfiance le contenu du rapport déposé par Claude Corbo sur la création d’un Conseil national des universités (CNU). Ce rapport fait suite au premier chantier découlant du Sommet sur l’éducation supérieure du Parti Québécois.

« Le rapport Corbo prétend être en réponse aux revendications du printemps dernier, pourtant, ses recommandations n’y répondent aucunement. » souligne Benjamin Gingras, porte-parole de l’ASSÉ. « Le rapport parle d’autonomie, mais le CNU soumettrait les universités à des évaluations par un organisme externe, alors que nous revendiquons un plus grand droit de regard de la communauté universitaire sur l’administration et la gestion de nos établissements. »

L’ASSÉ s’inquiète de l’orientation du CNU quant à l’évaluation de la qualité dans les universités. Les mécanismes d’assurance-qualité dont le rapport Corbo propose tendent à uniformiser l’enseignement universitaire, créant un standard de rendement ou d’efficacité.  D’abord et avant tout, l'ASSÉ revendique une éducation de qualité pour tous et toutes, mais demande que cette qualité soit indépendante des lois du marché, donc qu'elle ne soit pas influencée par ce dernier.

En plus de l’absence remarquable d’un siège pour les chargées et chargés de cours, seulement une place sur 13 sera réservée pour les étudiantes et étudiants, qui devront absolument provenir des cycles supérieurs. « Les véritables acteurs et actrices de la vie universitaire seront en minorité dans ce conseil, au profit de l’administration et des intérêts privés. » affirme Benjamin Gingras. En fait, seulement 5 membres sur 13 seraient issues de la vie universitaire.

L’ASSÉ s’inquiète du mandat possible du CNU d’évaluer quels programmes ont « épuisé leur utilité ». De quelle utilité Claude Corbo parle-t-il? Un programme universitaire qui n’a pas d’orientation forcément carriériste mais qui développe l’esprit critique et forme une meilleure citoyenne ou un meilleur citoyen serait-il jugé moins utile qu’un autre qui vise exclusivement la formation de la main-d’œuvre?

L’ASSÉ est une association étudiante nationale de type syndical regroupant plus de 70 000 membres dans plus de 30 associations étudiantes universitaires et collégiales à travers le Québec.

SOURCE : Association pour une Solidarité Syndicale Studiante (ASSÉ)

Justin Arcand, attaché de presse de l'ASSÉ : 514-835-2444
Courriel : communication@asse-solidarite.qc.ca
Site web : www.asse-solidarite.qc.ca

Twitter : @ASSEsolidarite

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Lancement du rapport «Témoignages de la grève étudiante: répression et discrimination» http://www.asse-solidarite.qc.ca/actualite/lancement-du-rapport-temoignages-de-la-greve-etudiante-repression-et-discrimination/ http://www.asse-solidarite.qc.ca/actualite/lancement-du-rapport-temoignages-de-la-greve-etudiante-repression-et-discrimination/#respond Mon, 29 Apr 2013 18:13:28 +0000 http://www.asse-solidarite.qc.ca/?post_type=actualite&p=1822 Le rapport « Témoignages de la grève étudiante: répression et discrimination » produit par la Ligue des droits et libertés, l’Association des juristes progressistes et le Comité légal de l’ASSÉ est maintenant disponible.   Près de 400 témoignages d’étudiant.e.s et … Lire la suite

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Le rapport « Témoignages de la grève étudiante: répression et discrimination » produit par la Ligue des droits et libertés, l’Association des juristes progressistes et le Comité légal de l’ASSÉ est maintenant disponible.

 

Près de 400 témoignages d’étudiant.e.s et citoyen.ne.s ayant fait l’objet d’intimidation, de brutalité policière, d’arrestation, de détention, d’accusations, de représailles et de refus d’accès à des lieux publics ou des services (notamment pour avoir porté le carré rouge) ont été récoltés et analysés.

 

Ce projet  vise à dresser un portrait plus complet de l’ampleur de la répression policière, judiciaire et politique, à documenter les événements et à les analyser sous l’angle du respect des droits et libertés de la personne. Bien que le rapport ne demande que le retrait des accusations portées en vertu des règlements municipaux et du Code de la sécurité routière, l'ASSÉ quant à elle, continue de demande le retrait de l’ensemble des poursuites judiciaires liées au mouvement étudiant.

 

Pour consulter le rapport, cliquez ici.

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Troisième rencontre des partenaires en éducation : « Le privé est le problème, pas la solution ! » déclare l’ASSÉ. http://www.asse-solidarite.qc.ca/actualite/troisieme-rencontre-des-partenaires-en-education-le-prive-est-le-probleme-pas-la-solution-declare-lasse/ http://www.asse-solidarite.qc.ca/actualite/troisieme-rencontre-des-partenaires-en-education-le-prive-est-le-probleme-pas-la-solution-declare-lasse/#respond Mon, 13 Jun 2011 11:00:55 +0000 http://www.asse-solidarite.qc.ca/?post_type=actualite&p=367 Québec, 13 juin 2011 – L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) dénonce vivement la troisième rencontre des partenaires en éducation qui se tient aujourd’hui à Québec et qui porte sur l’adéquation entre la formation postsecondaire et le marché du … Lire la suite

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Québec, 13 juin 2011 – L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) dénonce vivement la troisième rencontre des partenaires en éducation qui se tient aujourd’hui à Québec et qui porte sur l’adéquation entre la formation postsecondaire et le marché du travail. « La consultation d’aujourd’hui démontre une fois de plus l’étroitesse de la vision de l’éducation du gouvernement libéral. À lire le document de préparation à la rencontre, on croirait que la seule et unique mission de l’éducation est d’augmenter le PIB ! » déclare Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de l’ASSÉ.

L’ASSÉ dénonce également le détournement massif de fonds publics que sous-entendent les propositions du gouvernement libéral, notamment la création de plus en plus de diplômes rapides, construits sur mesure pour des entreprises privées et évacuant complètement la formation générale, au profit d’un cursus unilatéralement orienté vers l’emploi. « Les fonds publics ne devraient pas servir à former des travailleurs et des travailleuses sur mesure pour les besoins d’entreprises particulières. Au contraire, le système d’éducation public devrait avant tout permettre à tous et toutes d’acquérir un esprit critique et une formation citoyenne générale » enchaîne Gabriel Nadeau-Dubois.

Bien que l’ASSÉ, comme beaucoup d’autres acteurs, s’inquiète pour la pérennité de certains cégeps en région, elle réitère que la baisse de la population étudiante ne doit pas servir de prétexte à l’évacuation de la mission originelle des cégeps, soit celle de transmettre une formation générale et citoyenne commune à l’ensemble des Québécois et des Québécoises, peu importe leur origine socio-économique ou géographique. « Arrimer complètement les formations offertes en région aux besoins conjoncturels des entreprises ne les aidera pas à se tirer d’affaire, loin de là. Au contraire, cela les rendra encore plus fragile » poursuit Gabriel Nadeau-Dubois.

L’ASSÉ fait le même constat en ce qui a trait aux possibilités d’emploi pour les étudiants et les étudiantes à la sortie des études. « En multipliant les diplômes rapides et unilatéralement orientés vers des emplois précis, on rend les étudiants et les étudiantes à la merci des fluctuations imprévisibles de l’économie. Le gouvernement prétend leur rendre service en leur permettant d’avoir un emploi rapidement, mais, en fait, il les rend encore plus vulnérables et précaires. Au fond, les seules à profiter de ce type de diplômes, ce sont les entreprises » conclut le porte-parole.

Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement plus de 40 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour l’accessibilité à un système d’éducation gratuit, public et de qualité.

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Renseignements :

Gabriel Nadeau-Dubois, secrétaire aux communications : 514-835-2444

Bureau de l’ASSÉ : 514-390-0110

Site web :www. asse-solidarite.qc.ca

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Les étudiants et les étudiantes dans la rue contre la hausse des frais de scolarité http://www.asse-solidarite.qc.ca/actualite/les-etudiants-et-les-etudiantes-dans-la-rue-contre-la-hausse-des-frais-de-scolarite/ http://www.asse-solidarite.qc.ca/actualite/les-etudiants-et-les-etudiantes-dans-la-rue-contre-la-hausse-des-frais-de-scolarite/#respond Thu, 31 Mar 2011 11:00:27 +0000 http://www.asse-solidarite.qc.ca/?post_type=actualite&p=482 Montréal, 31 mars 2011 – Sur l’appel de l’ASSÉ, des milliers d’étudiantes et d’étudiants provenant des quatre coins du Québec descendent aujourd’hui dans les rues de Montréal pour dénoncer la hausse des frais de scolarité annoncée il y a deux … Lire la suite

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Montréal, 31 mars 2011 – Sur l’appel de l’ASSÉ, des milliers d’étudiantes et d’étudiants provenant des quatre coins du Québec descendent aujourd’hui dans les rues de Montréal pour dénoncer la hausse des frais de scolarité annoncée il y a deux semaines par le gouvernement Charest. Pour l’occasion, 50 000 étudiants et étudiantes sont en grève dans les cégeps et universités du Québec. « Depuis son premier mandat, le gouvernement libéral multiplie les attaques à l’accessibilité aux études. Entre 2007 et 2017, le coût d’une année à l’université aura plus que doublé. C’en est trop ! Nous n’accepterons pas cette hausse de frais. Nous irons jusqu’au bout pour faire reculer le gouvernement ! » déclare Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ).

L’ASSÉ condamne aussi les mesures adoptées par le gouvernement pour améliorer la « performance » et le « positionnement international » des universités, notamment l’instauration de contrats de performance entre les universités et le gouvernement et l’augmentation du financement privé orienté. « D’un côté, on prétend vouloir prévenir les dérapages financiers et de l’autre on accélère la logique concurrentielle qui les a causés. C’est complètement inconséquent. » ajoute Gabriel Nadeau-Dubois, rappelant que c’est justement les principes de gestion mis de l’avant par ce budget qui sont la source des gaspillages récurrents dans les universités de la province. « Nous voulons bien que les entreprises financent les universités, mais elles doivent le faire par le seul moyen juste, équitable et désintéressé : l’impôt » poursuit Camille Robert, aussi porte-parole de l’ASSÉ, au sujet de l’augmentation du financement privé des universités.

L’ASSÉ rappelle que, contrairement à ce que prétend le gouvernement, l’accessibilité aux études est déjà fragile au Québec. « La précarité étudiante ça existe, et c’est un phénomène en expansion depuis les dernières années. Déjà, trop d’étudiants et d’étudiantes abandonnent les études pour des raisons financières. Ce que le gouvernement propose, c’est d’aggraver cette situation là. C’est inacceptable et nous allons nous battre pour que tous et toutes aient accès à l’éducation » s’exclament les porte-parole.

Dans ce contexte, l’ASSÉ réitère haut et fort son parti-pris en faveur de la gratuité scolaire « On ne doit pas réduire l’accessibilité aux études, on doit l’augmenter. Pour ce faire, il existe une solution réaliste et viable, appliquée dans plusieurs pays à travers le monde : la gratuité scolaire » déclare Camille Robert. « Les chiffres sont clairs. De bas frais de scolarité ont comme résultat de favoriser l’accès à l’université pour les plus démuni-e-s. Augmenter les frais, c’est réduire l’accessibilité. », conclut Gabriel Nadeau-Dubois, rappelant une récente étude de l’Institut de recherche et d’information socio-économique (IRIS) qui démontrait l’impact direct des bas frais de scolarité de la province sur l’accessibilité aux études, en soulignant que le taux de fréquentation postsecondaire du Québec était de 9% supérieur à la moyenne canadienne.

Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement près de 45 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour l’accessibilité à un système d’éducation gratuit, public et de qualité.

30-

Renseignements :

Anne-Marie Provost, attaché de presse : 514-835-2444

Bureau de l’ASSÉ : 514-390-0110

Site web :www. asse-solidarite.qc.ca

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Budget Bachand 2011-2012 : des mesures illégitimes, une lutte inévitable http://www.asse-solidarite.qc.ca/actualite/budget-bachand-2011-2012-des-mesures-illegitimes-une-lutte-inevitable/ http://www.asse-solidarite.qc.ca/actualite/budget-bachand-2011-2012-des-mesures-illegitimes-une-lutte-inevitable/#respond Fri, 18 Mar 2011 11:00:28 +0000 http://www.asse-solidarite.qc.ca/?post_type=actualite&p=494 Par Arnaud Theurillat-Cloutier, Martin Robert et Ariane Aubin-Cloutier Hausse massive des frais de scolarité : le grand bond en arrière 1 625 $ de plus pour une année universitaire, 4 875 $ de plus pour un baccalauréat. Voilà ce que le … Lire la suite

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Par Arnaud Theurillat-Cloutier, Martin Robert et Ariane Aubin-Cloutier

Hausse massive des frais de scolarité : le grand bond en arrière

1 625 $ de plus pour une année universitaire, 4 875 $ de plus pour un baccalauréat. Voilà ce que le gouvernement impose aux universitaires, du moins à ceux et celles qui peuvent encore se permettre de l’être. Répartie sur cinq ans, la hausse des frais de scolarité fera presque doubler le coût d’une année scolaire. Tendant une main de bon Samaritain pour mieux frapper de l’autre, le Ministre des Finances, Raymond Bachand, s’est voulu rassurant : l’Aide financière aux études (AFE) sera légèrement bonifiée...

Suite à la batterie de tarifications annoncées dans le dernier exercice financier, le budget du Québec 2011 n’avait plus grande surprise à dévoiler. Le sort des frais de scolarité était connu, mais le chiffre devait encore être précisé. Après une croissance de 30 % entre 2007 et 2012, les frais de scolarité vont maintenant subir une hausse de 325 $ sur cinq ans, faisant passer le coût d’une année universitaire de 2168 $ à 3793 $. Cette mesure ne prend cependant pas en compte l’augmentation potentielle des frais institutionnels obligatoires, montants qui varient selon les universités. Selon les calculs de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), la facture universitaire totale, incluant ces frais supplémentaires, devrait atteindre annuellement 4 700 $ au terme de ce processus.

M. Bachand vise ainsi à ce que la facture étudiante revienne à son équivalent de 1968. Le ministre cherche à « récupérer » l’argent soi-disant perdu suite aux nombreuses années de gel des frais, comme si cette politique n’avait été qu’un gaspillage d’une époque où on aurait vécu au-dessus de ses moyens. Or, cet argent n’a pas été volé par des générations d’universitaires : un choix social a été fait, celui de diminuer la facture individuelle pour faire reposer le financement universitaire sur l’ensemble de la collectivité par le biais des impôts. Le gel des frais n’était pas une « erreur », ni même une finalité ; c’est ce qui a permis une graduelle démocratisation de l’éducation, ouvrant toujours un peu plus l’université à des jeunes qui n’auraient jamais espéré étudier dans d’autres circonstances. De surcroît, le ministre refuse à dessein de reconnaître que ce maintien des frais à un niveau fixe pendant 33 ans a principalement été l’acquis d’une lutte constante du mouvement étudiant pour améliorer l’accessibilité aux études, réclamant plus souvent qu’autrement l’abolition pure et simple des barrières financières aux études.

Selon les dires du ministre, ce simple « ajustement » ne sera aucunement néfaste puisque « rien ne permet d’établir un lien entre le taux de fréquentation universitaire et le montant des droits de scolarité ». Si cette corrélation est peut-être erronée, ce qui est loin de faire l’unanimité, il en reste que, d’autre part, la composition de la communauté étudiante sera inévitablement bouleversée par la hausse des frais de scolarité. La participation aux études des jeunes provenant des familles à faible ou à moyen revenu sera sans aucun doute gravement atteinte, et ce, même si la population étudiante restait sensiblement identique en terme nominal.

Pour faire avaler la pilule

M. Bachand s’est fait charitable, question de mieux masquer la violence de sa nouvelle fracture universitaire. En injectant 118 millions de dollars en AFE, le ministre pense préserver l’accessibilité aux études pour les « moins nanti-e-s ». La plus grosse partie de cette somme, soit 86 millions, sera dévolue aux bénéficiaires de bourses, donc ceux et celles qui ont déjà atteint le maximum d’endettement. Cette fraction de l’investissement, si elle devrait permettre de ne pas alourdir l’endettement déjà inacceptable de ces bénéficiaires, n’en améliorera cependant pas la condition. Quant à ceux et celles qui ne bénéficient pas de bourses, ils et elles auront droit à des prêts supplémentaires, alourdissant leur dette d’étude.

Feignant d’être à l’écoute des étudiants et étudiantes, le Ministre des Finances a procédé à une légère amélioration du régime d’AFE par la réduction de la « contribution » des parents et des conjoints, considérée dans le calcul des allocations. Aucune somme ne sera demandée de la part d’un couple dont le revenu est inférieur à 35 000 $. Pour les familles monoparentales, ce montant est fixé à 30 000 $ et pour les conjoints à 28 000 $. Cette dite amélioration ne répond même pas aux maigres demandes de la FEUQ et de la Fédération étudiante collégiales du Québec (FECQ) desquelles elle devait se faire l’écho, et est évidemment loin de satisfaire la revendication de l’ASSÉ qui réclame l’abolition pure et simple de cette « contribution ». Rappelons aussi que les prestations du régime d’AFE n’ont pas été ajustées au coût de la vie pendant plusieurs années, créant un manque à gagner évalué en 2011 à 61 millions de dollars selon le Comité consultatif sur l’AFE (CCAFE).

Même en tenant compte de ces faibles mesures dites compensatoires, l’AFE restera un système d’endettement, tandis que la facture étudiante deviendra encore plus discriminatoire. Le gouvernement tente en vain de nous aveugler en faisant siennes les valeurs « d’équité » et « d’égalité des chances », qu’il vide de leur contenu. Notre lecture n’en perd pas son acuité : cette attaque au droit à l’éducation est la plus brutale de l’histoire du Québec. Elle exige de nous une réplique prompte et organisée, car, être résigné, c’est consentir à l’injustice.


L’université enchaînée

Restreindre son discours à la hausse de frais de scolarité présentée jeudi dernier par Raymond Bachand serait une grave erreur pour le mouvement étudiant. L’attaque à l’éducation est beaucoup plus large et profonde. Au point où le mot éducation ne servira bientôt qu’à désigner un maillon d’un vaste dispositif financier : l’économie du savoir. Écoutons le Ministre des Finances, dans son discours sur le budget : « L’éducation n’est pas subordonnée à l’économie. Elle se justifie en soi, par le développement humain qu’elle permet à tous et à chacun. Cela étant, le lien n’est plus à établir entre le niveau d’instruction, la productivité et la création de richesse. » Autrement dit, pour le Ministre des Finances, l’éducation ne serait pas une question économique. Mais ne nous inquiétons pas, car le gouvernement Charest s’attèle à régler rapidement ce fâcheux gaspillage.

Fonds « Placement universités »

Le budget 2011-2012 annonce la création de « Placements Universités, une initiative du gouvernement qui récompensera encore davantage la croissance des dons privés aux universités. » Ce nouveau fond budgétaire public comporte deux volets.

Premièrement, un programme existe déjà pour encourager les dons privés aux universités provenant d’entreprises ou de particuliers. Ainsi, le gouvernement investi 0,25$ pour chaque dollar de dons privés perçu par une université. Jusqu’à présent, les investissements du gouvernement étaient toutefois limités à un million de dollars par établissement et à dix millions de dollars au total au Québec. Ce plafond est aboli par le budget 2011-2012. Pour les universités, donc, la meilleure manière de recevoir davantage de financement public sera désormais de solliciter de nouveaux dons privés.

Deuxièmement, le Ministre des Finances demande à chaque université d’augmenter de 8% son financement tiré de dons privés. En contrepartie, pour chaque dollar investi par le secteur privé dans une université, le gouvernement investira le même montant . Autrement dit, le programme d’incitation gouvernemental aux dons privés est maintenu et bonifié. Toutefois, ces dons privés ne sont soumis à aucun contrôle gouvernemental. Les donateurs privés pourront donc imposer les conditions qui leur plaisent en échange de leurs fonds. Le gouvernement ne fera que doubler la mise, les yeux fermés, avec de l’argent public. Autre avantage pour les donateurs privés : ces dons seront compensés par des crédits d’impôts – comme tous les dons de « charité ».

Récapitulons. Les universités manquent de fonds pour tout ce qui n’est pas recherche et infrastructures (l’enseignement, les services à la population étudiante, etc.). Le gouvernement leur propose de l’argent neuf, à condition qu’elles sollicitent des dons privés, en plus de leur demander d’augmenter ces dons à hauteur de 8%. Forcément, nous verrons donc les universités dépendre de plus en plus de la générosité des riches et des entreprises. Ces derniers et dernières, en plus d’économiser sur leur impôt en donnant aux universités, en contrôleront largement le devenir. Pour le dire simplement : l’université est mise à la merci de la communauté d’affaires, aux frais des contribuables.

Partenariats gouvernement-universités

Les universités seront désormais assujetties à un partenariat obligatoire avec le gouvernement, pour le contrôle serré de leur budget. Précisément : le Ministère des Finances conclura, avec chaque établissement, un partenariat visant à l’augmentation de la performance universitaire. Qu’est-ce que la performance universitaire ? Tout ce que le Ministère des Finances voudra bien dicter aux universités : « Les universités seront tenues de respecter des cibles de performance préétablies au niveau de la qualité de la formation, des services aux étudiants, du taux de diplomation et de l’intensification de leurs activités de recherche. » Par ailleurs, les universités seront forcées d’atteindre le déficit zéro d’ici deux ans, et auront quinze ans pour rembourser entièrement leur déficit cumulé (la somme des déficits annuels, accumulés depuis plus de six ans). Or, depuis 2005, le déficit annuel total des universités québécoises est immanquablement de plusieurs dizaines de millions de dollars. Leur déficit cumulé total, quant à lui, s’élevait à 483 millions de dollars en 2009.

Rappelons que le gouvernement impose déjà aux universités des coupures de 10% dans leurs dépenses administratives et de 25% dans leurs dépenses de formation et de déplacement, en vertu du budget de l’année dernière. Après des coupures aussi draconiennes, comment espérer qu’elles puissent désormais revenir à l’équilibre budgétaire en deux ans, puis économiser suffisamment pour rembourser à chaque année des dizaines de millions par année en vue du remboursement de leur dette cumulative d’ici 15 ans ? Si une telle acrobatie comptable est possible, elle impliquera forcément de jeter par-dessus bord tout ce qui n’est pas immédiatement rentable entre les murs des universités.

Le gouffre

Une fois passées au hachoir du budget 2011-2012, les universités ne seront plus des lieux de pensée. Elles seront des lieux de production et de rentabilisation. C’est à se demander pourquoi les libéraux ne les ont pas déjà rebaptisées les « entreprises de savoir ». Le gouvernement leur agrippe une main, les donateurs privés agrippent l’autre, et ensemble ils conduisent l’université vers l’économie globalisée, à laquelle ils l’enchaînent.

Soyons plus rapides qu’eux. Enchaînons les portes des universités et des cégeps, entrons en grève, c’est notre seule chance de stopper la transformation de nos cerveaux en tirelires. Économie du savoir ou éducation, notre génération doit faire son choix, qui sera celui du Québec de demain.

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Recherche de la CREPUQ : L’ASSÉ appelle à la prudence au sujet du sous-financement http://www.asse-solidarite.qc.ca/actualite/recherche-de-la-crepuq-lasse-appelle-a-la-prudence-au-sujet-du-sous-financement/ http://www.asse-solidarite.qc.ca/actualite/recherche-de-la-crepuq-lasse-appelle-a-la-prudence-au-sujet-du-sous-financement/#respond Thu, 02 Dec 2010 11:00:21 +0000 http://www.asse-solidarite.qc.ca/?post_type=actualite&p=528 MONTRÉAL, le 2 déc. /CNW Telbec/ - L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) s’insurge contre les propositions formulées aujourd’hui par la Conférence des recteurs et principaux d’universités (CREPUQ) pour remédier au sous-financement universitaire et appelle à la prudence à … Lire la suite

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MONTRÉAL, le 2 déc. /CNW Telbec/ - L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) s’insurge contre les propositions formulées aujourd’hui par la Conférence des recteurs et principaux d’universités (CREPUQ) pour remédier au sous-financement universitaire et appelle à la prudence à ce sujet. En effet, une récente étude de l’Institut de recherche et d’information socio-économique (IRIS) démontrait qu’entre 1997 et 2005, les revenus totaux des universités ont augmentés de 71%, alors que, pendant la même période, l’augmentation de l’effectif étudiant n’a été que de 18%. « Comme l’a récemment démontré l’IRIS, depuis la fin des années 1990, le financement des universités a augmenté beaucoup plus rapidement que la fréquentation étudiante. Peut-on vraiment parler de sous-financement dans ce contexte ? » s’interroge Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de l’ASSÉ.

À quelques jours de la rencontre des partenaires de l’éducation sur l’avenir des universités, la CREPUQ tente manifestement d’installer un climat de panique au sujet du financement universitaire, afin de légitimer une nouvelle hausse des frais de scolarité. « La CREPUQ pose un faux dilemme entre un financement adéquat des universités et des frais de scolarité abordables. Nous devons absolument refuser de faire ce choix. » poursuit M. Nadeau-Dubois.

L’ASSÉ s’indigne aussi du fait que la recherche de la CREPUQ reste silencieuse sur la finalité des universités. Pour l’ASSÉ, si les universités doivent être financées convenablement, elles doivent surtout être à la hauteur de leur idéal constitutif. « Encore une fois, on demande beaucoup d’argent, mais le silence est complet sur ce qu’on devrait faire avec cet argent : enseigner à des êtres humains ou faire de la recherche et développement pour les entreprises privées ? » poursuit M. Nadeau-Dubois.

Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement près de 45 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour l’accessibilité à un système d’éducation gratuit, public et de qualité.

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Série « La face cachée de la privatisation » http://www.asse-solidarite.qc.ca/document/serie-la-face-cachee-de-la-privatisation/ http://www.asse-solidarite.qc.ca/document/serie-la-face-cachee-de-la-privatisation/#respond Tue, 20 Oct 2009 14:58:26 +0000 http://www.asse-solidarite.qc.ca/?post_type=document&p=1207 Cet article Série « La face cachée de la privatisation » est apparu en premier sur ASSÉ.

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