Pédagogie et formation – ASSÉ http://www.asse-solidarite.qc.ca Association pour une solidarité syndicale étudiante Tue, 30 Apr 2019 03:59:53 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.8 Témoignages – La marchandisation au local – Collège de Valleyfield http://www.asse-solidarite.qc.ca/ultimatum/temognages-la-marchandisation-au-local-college-de-valleyfield/ http://www.asse-solidarite.qc.ca/ultimatum/temognages-la-marchandisation-au-local-college-de-valleyfield/#respond Fri, 28 Sep 2018 20:24:20 +0000 http://www.asse-solidarite.qc.ca/?post_type=ultimatum&p=3750 La marchandisation de l’éducation, comme bien d’autres fléaux de notre société, a tendance à s’imposer à nous à notre insu, plutôt qu’à nous sauter au visage tout d’un coup. Au Collège de Valleyfield par exemple, bien qu’on constate des changements … Lire la suite

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La marchandisation de l’éducation, comme bien d’autres fléaux de notre société, a tendance à s’imposer à nous à notre insu, plutôt qu’à nous sauter au visage tout d’un coup. Au Collège de Valleyfield par exemple, bien qu’on constate des changements positifs tels que la hausse du personnel des divers services à la population étudiante (personnel qui avait été réduit suite aux coupures qui avaient été faites lors des dernières années), c’est à d’autres endroits que l’on ressent l’effet d’un certain lâcher-prise.

Le trajet est tout simple, et nous présumons qu’il est le même chez vous. Il commence au moment où les classes sont trop pleines et que l’enseignement d’une seule personne face à tant d’étudiants et étudiantes ne suffit plus, ce qui amène soudainement une révision des standards d’évaluation à la baisse, faute d’avoir le temps de présenter le contenu du cours en profondeur. Ensuite, vient le moment où les associations étudiantes reçoivent de plus en plus de plaintes concernant des corrections jugées trop sévères. On remarque rapidement que les professeur-e-s qui reçoivent ce genre de plainte sont trop souvent ceux et celles qui refusent de voir leurs standards pédagogiques à la baisse et qui refusent de donner une note sans qu’elle ne soit pleinement méritée. Cette volonté de tenter de pallier aux conditions d’enseignement difficiles en continuant de travailler au même rythme qu’avant implique souvent pour eux et elles ô combien plus de temps supplémentaire et la grogne qui va avec, d’où probablement les plaintes. Cela démontre que les bonnes conditions de travail de nos enseignantes et enseignants sont nécessaires à notre réussite et que la lutte contre la marchandisation de l’éducation est commune.

La compétition entre les cégeps, qui semble constamment augmenter, devient bien ironique dans ce contexte de baisse générale de la qualité de l’enseignement : quel cégep sera renommé pour quels programmes en particulier ; quel cégep offre les meilleures activités parascolaires ; qui aura les plus belles résidences étudiantes ; le plus beau site internet… On ne fait soudainement plus aucun effort pour des programmes d’arts parce que la clientèle baisse, alors que ces mêmes programmes étaient renommés à travers le réseau collégial il y a quelques années. On les charcute pour en faire des formations moins riches jusqu’à ce qu’ils n’intéressent plus personne. On les laisse mourir, au profit du nouveau programme branché qui fait la une sur tous les écrans du campus. Cela nous inquiète beaucoup, et nous laisse croire que nous n’avons affaire à rien d’autre qu’aux conséquences de la marchandisation de l’éducation.

À toutes et tous, camarades, solidarité et bonne campagne !

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Pour la rémunération de tous les stages ! http://www.asse-solidarite.qc.ca/ultimatum/pour-la-remuneration-de-tous-les-stages%e2%80%89/ http://www.asse-solidarite.qc.ca/ultimatum/pour-la-remuneration-de-tous-les-stages%e2%80%89/#respond Fri, 28 Sep 2018 20:19:41 +0000 http://www.asse-solidarite.qc.ca/?post_type=ultimatum&p=3747 Les stages forment la partie la plus visible du travail étudiant et gagnent en popularité auprès des entreprises et de l’État, dans notre province comme ailleurs dans le monde. Au Québec, la Loi sur les normes du travail n’oblige pas … Lire la suite

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Les stages forment la partie la plus visible du travail étudiant et gagnent en popularité auprès des entreprises et de l’État, dans notre province comme ailleurs dans le monde. Au Québec, la Loi sur les normes du travail n’oblige pas les employeurs et employeuses à verser le salaire minimum aux stagiaires, et de façon plus large, elle ne leur accorde pas les mêmes protections qui sont garanties aux salarié-e-s. Pourtant, de nombreux stages sont rémunérés, principalement dans les domaines traditionnellement masculins. À l’inverse, ceux qui se trouvent dans les secteurs de la santé, de l’éducation, ou même de la culture — des domaines majoritairement investis par les femmes — sont beaucoup plus souvent non rémunérés. La campagne pour la rémunération des stages cherche donc à mettre fin à cette exploitation des étudiantes et étudiants en revendiquant le statut de salarié-e pour chaque stagiaire, et ce, dans tous les programmes et à tous les niveaux d’études : pas de salaire, pas de stagiaire !

Les Comités unitaires pour le travail étudiant, ou CUTE, sont des groupes autonomes organisés sur les campus universitaires et collégiaux dans le but de revendiquer la reconnaissance et la valorisation du travail étudiant. Au-delà de la rémunération des stages, les CUTE militent pour que chaque étudiant-e reçoive un salaire pour son travail à l’école : plutôt que de dépendre des prêts et bourses distribués par un gouvernement austère, de nos familles déjà surendettées ou d’emplois étudiants qui laissent bien peu de temps aux études, l’octroi d’un salaire pour les études constituerait une reconnaissance de la valeur de celles-ci. Au lieu de voir l’éducation comme un simple passe-temps ou un investissement dans notre avenir, les CUTE exigent la reconnaissance immédiate des études comme un travail dont le produit, résultant directement du labeur de la population étudiante, est indispensable au bon fonctionnement des secteurs publics, privés et communautaires.

Les Coalitions régionales pour la rémunération des stages sont des regroupements d’associations étudiantes, de comités, d’organismes politiques ou communautaires, de syndicats et d’individus qui s’organisent en vue d’une grève générale illimitée des stages à la session d’hiver 2019. Elles se distinguent des CUTE en étant limitées à la campagne pour la rémunération des stages, tout en formant les instances par lesquelles la grève sera coordonnée dans les régions du Québec. C’est seulement en bâtissant une solidarité interrégionale entre les programmes d’études que nous serons en mesure de gagner cette lutte. En effet, on sait déjà que peu importe le résultat des prochaines élections, l’avenir nous réserve un gouvernement néolibéral qui tentera de diviser notre mouvement en négociant des compromis avec les éléments corporatistes et réformistes de la politique étudiante, c’est-à-dire des solutions partielles par domaine ou même par stage en particulier.

Depuis le début de la campagne, plusieurs actions de visibilité ont été organisées. L’une des premières actions majeures fut la grève du 16 février 2017 pour le Rendez-vous national sur la main-d’œuvre, où des centaines de manifestantes et manifestants ont parcouru les rues de Québec pour réclamer la rémunération de tous les stages. Le 10 novembre 2017, lors du lancement d’une déclaration signée par plus de 60 groupes, les rassemblements au courant de la journée de grève ont provoqué des échos au sein du gouvernement : dès le lendemain, la ministre responsable de l’Enseignement supérieur Hélène David annonçait que le prochain budget octroierait une compensation financière pour les stagiaires effectuant le dernier stage en éducation. L’hiver dernier, deux autres événements perturbateurs ont eu lieu pour mettre de l’avant les revendications des CUTE, soit les grèves du 20 février 2018 (pour la Global Intern Strike) et du 8 mars 2018 (pour la Grève mondiale des femmes) qui ont respectivement rassemblé 15 000 et 29 000 étudiants et étudiantes en grève. Les prochaines actions décentralisées* sont prévues pour le 21 novembre 2018, alors que des associations étudiantes lanceront déjà un ultimatum au gouvernement dès la rentrée de l’automne en vue d’une grève générale illimitée dès l’hiver 2019 !

À ce jour, tous les partis politiques se sont positionnés en faveur d’une certaine forme de rémunération des stages, mais nous devons être fermes et solidaires dans notre revendication : tout travail mérite salaire ! Ensemble, luttons pour :
Le statut de salarié-e pour chaque stagiaire !
L’abolition des stages non rémunérés !
La conversion de tous les prêts en bourses !

Parce que l’exploitation n’est pas une vocation !

*Rejoignez la Coalition régionale pour la rémunération des stages de votre région, parlez-en à votre association étudiante, et supportez la campagne en organisant des actions locales sur votre campus ou dans votre ville !

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« Le but des études, c’est d’avoir une bonne job. » http://www.asse-solidarite.qc.ca/ultimatum/%e2%80%89le-but-des-etudes-cest-davoir-une-bonne-job-%e2%80%89/ http://www.asse-solidarite.qc.ca/ultimatum/%e2%80%89le-but-des-etudes-cest-davoir-une-bonne-job-%e2%80%89/#respond Fri, 28 Sep 2018 19:49:09 +0000 http://www.asse-solidarite.qc.ca/?post_type=ultimatum&p=3743 Les études nous sont présentées comme n’étant rien d’autre qu’un chemin vers une profession. Les programmes qui ne mènent pas directement à un emploi sont dévalorisés par des questions comme : « qu’est-ce que tu vas faire avec ça ? » et des commentaires … Lire la suite

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Les études nous sont présentées comme n’étant rien d’autre qu’un chemin vers une profession. Les programmes qui ne mènent pas directement à un emploi sont dévalorisés par des questions comme : « qu’est-ce que tu vas faire avec ça ? » et des commentaires tels que : « ça ne sert à rien ».

Cette dévalorisation est un symptôme du fait que l’éducation est de plus en plus alignée sur les besoins du marché. Pourtant, la croyance selon laquelle l’obtention d’un diplôme garantit un emploi stable est de moins en moins vraie. La majorité des emplois deviennent de plus en plus précaires. On observe donc des retours aux études fréquents, forcés par la seule nécessité de répondre aux demandes du marché de l’emploi. Les établissements d’enseignement postsecondaire, qui obtiennent de plus en plus de financement privé, deviennent un lieu de formation pour les employé-e-s.

Le système économique capitaliste crée des inégalités énormes et les programmes d’études qui s’y inscrivent le moins sont précisément ceux qui permettent d’étudier les injustices sociales, de les remettre en question et d’y résister, que ce soit par les sciences ou les arts. Voilà donc une première bonne raison d’étudier qui n’est pas d’avoir une « bonne job ».

Mais encore faut-il pouvoir se permettre d’étudier pour des motifs autres qu’économiques ! Dans un système où l’éducation est coûteuse, non seulement en argent, mais également en temps et en énergie, il n’est pas possible pour la majorité d’entre nous de choisir notre domaine d’études en fonction de ce que nos connaissances peuvent apporter à la société plutôt que pour l’avancement de notre propre carrière. Il est dommage que ce choix devienne un privilège alors qu’il devrait être un droit !

Oui, la réalité est telle que nous devons choisir nos études en pensant à l’emploi qu’elles nous permettront d’obtenir. Mais devrait-il en être ainsi ?

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Le baccalauréat obligatoire en soins infirmiers: un projet nuisible http://www.asse-solidarite.qc.ca/document/2444/ http://www.asse-solidarite.qc.ca/document/2444/#respond Wed, 21 May 2014 16:18:54 +0000 http://www.asse-solidarite.qc.ca/?post_type=document&p=2444 COMITÉ À LA RECHERCHE ET AUX AFFAIRES ACADÉMIQUES (CRAA) recherche@asse-solidarite.qc.ca AVRIL 2014

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COMITÉ À LA RECHERCHE ET AUX AFFAIRES ACADÉMIQUES (CRAA)
recherche@asse-solidarite.qc.ca
AVRIL 2014

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François Legault et les cégeps : l’ASSÉ réaffirme l’importance du réseau collégial http://www.asse-solidarite.qc.ca/actualite/francois-legault-et-les-cegeps-lasse-reaffirme-limportance-du-reseau-collegial/ http://www.asse-solidarite.qc.ca/actualite/francois-legault-et-les-cegeps-lasse-reaffirme-limportance-du-reseau-collegial/#respond Sat, 17 Sep 2011 11:00:43 +0000 http://www.asse-solidarite.qc.ca/?post_type=actualite&p=340 Montréal, 17 septembre 2011 – L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) condamne vivement les récents propos de François Legault au sujet de l’avenir du réseau des cégeps. « Encore une fois, François Legault nous prouve que ses projets en matière … Lire la suite

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Montréal, 17 septembre 2011 – L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) condamne vivement les récents propos de François Legault au sujet de l’avenir du réseau des cégeps. « Encore une fois, François Legault nous prouve que ses projets en matière d’éducation sont tout aussi destructeurs que ceux des libéraux, voir encore plus. », dénonce Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de l’ASSÉ.

L’ASSÉ tient à réaffirmer l’importance du réseau collégial pour la société québécoise. « Après Charest qui annonce des coupures massives dans le réseau des cégeps, voilà que Legault envisage de les abolir, purement et simplement. Ont-ils oublié pourquoi les Québécois et les Québécoises ont fait le choix de fonder les cégeps ? » poursuit le porte-parole. Dans le contexte actuel de hausse des frais de scolarité et de privatisation de l’éducation, l’ASSÉ considère que le maintien du réseau collégial doit être une priorité pour assurer l’accessibilité et la qualité de l’éducation postsecondaire. « Alors que l’éducation est de moins en moins accessible et de plus en plus instrumentalisée par le privé, nous avons plus que jamais besoin d’institutions comme les cégeps, qui permettent à tous et à toutes d’avoir accès pour une somme minime à une éducation postsecondaire de qualité. », enchaîne Gabriel Nadeau-Dubois.

Le porte-parole conclut en rappelant à tous les partisans et partisanes de la hausse des frais de scolarité et de la privatisation de l’éducation que les étudiants et les étudiantes se mobiliseront massivement cet automne afin de faire reculer leurs projets rétrogrades. « Les étudiants et les étudiantes du Québec en ont marre de voir le gouvernement libéral et ses allié-e-s détruire l’éducation postsecondaire. Hausse des frais de scolarité, coupures dans les cégeps, marchandisation de l’université : nous en avons assez et nous allons le faire comprendre à tous ceux et toutes celles qui partagent ces projets, que ce soit Jean Charest ou François Legault ! » promet le porte-parole.

Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement près de 45 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour l’accessibilité à un système d’éducation gratuit, public et de qualité.

30-

Renseignements :

Anne-Marie Provost, attaché de presse : 1-514-882-8726

Bureau de l’ASSÉ : 514-390-0110

Courriel : communication@asse-solidarite.qc.ca

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