Tout comme elle est solidaire des autres luttes étudiantes, l’ASSÉ appuie toute lutte progressiste, ici comme ailleurs. L’ASSÉ dénonce l’attitude complaisante et impérialiste du gouvernement canadien à l’endroit du conflit qui sévit dans les territoires occupés de la Palestine et réitère son appui à la campagne de boycottage des produits israéliens.

Du côté québécois, le budget déposé le 20 novembre dernier inquiète les mouvements sociaux. « Le gouvernement Marois semble partager l’obsession du gouvernement Charest pour le déficit zéro et la tarification des services publics » observe M. Bédard-Wien. En éducation, par ailleurs, la vision péquiste ne diverge pas de l’idéologie de l’économie du savoir que le mouvement étudiant a combattu pendant les années Charest.

Enfin, la manifestation d’aujourd’hui démontre que la mobilisation se poursuit du côté étudiant. « La grève peut bien être terminée, mais la population étudiante demeure vigilante et alerte pour la suite des choses. Nous conservons notre momentum en vue du sommet sur l’éducation postsecondaire et nous serons prêts et prêtes à réagir si le gouvernement décidait de mettre en place l’indexation des frais de scolarité » conclut M. Bédard-Wien.

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Renseignements :
Ludvic Moquin-Beaudry, attaché de presse de l’ASSÉ : 514-835-2444

Courriel : communication@asse-solidarite.qc.ca

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Après la série d’actions visant le rectorat de plusieurs universités de la province il y a deux semaines, c’est maintenant au tour des associations collégiales membres ou sympathisantes de l’ASSÉ de secouer leur campus alors que des actions symboliques de mobilisation se sont tenues simultanément dans quatre cégeps de Montréal. L’objectif : éviter que la poussière soulevée par la mobilisation du 6 décembre ne retombe.

Partout le message était le même : pas question de laisser passer une nouvelle hausse des frais de scolarité ! Après une mobilisation historique le 6 décembre dernier, les actions visaient à démontrer

Au Cégep St-Laurent, c’est une manifestation ironique qui s’est tenue aujourd’hui, rassemblant plusieurs dizaines de personnes autour d’un concept particulier intitulé L’école aux élites : rassemblement populiste au Cégep St-Laurent. Les manifestants et manifestantes, vêtu-e-s pour la circonstance, ont convergé vers les bureaux de l’Aide financière aux études, « étendard d’une machine étatique lourde et inefficace, qui de surcroît détourne la réelle orientation de nos institutions scolaires vers les franges de la population moins méritantes », ironisent-ils dans un communiqué.

Profitant de la journée portes ouvertes au Collège de Bois-de-Boulogne, une diffusion massive d’information au sujet de la hausse des frais de scolarité avait été organisée. Rappelons qu’une telle action avait déjà été organisée à l’automne dernier, ce qui avait entraîner de la part de la direction l’application des mesures répressives sans précédent, soit la suspension pour une semaine de deux étudiants impliqués à l’association étudiante. La mobilisation continue aujourd’hui à Bois-de-Boulogne, preuve que la détermination des étudiants et des étudiantes à lutter contre la hausse des frais de scolarité ne saurait être entravée par de tels gestes répressifs.

À l’autre bout du boulevard Henri-Bourassa, des dizaines d’étudiants et d’étudiantes du Cégep de Marie-Victorin, réuni-e-s en Assemblée générale pour discuter de leur plan d’action contre la hausse des frais de scolarité, se sont ensuite rendu-e-s dans les bureaux de la direction du Cégep, afin de réclamer bruyamment de sa part une prise de position contre toute hausse de frais de scolarité et en faveur de la gratuité scolaire.

La Société générale des étudiants et étudiantes du Collège de Maisonneuve (SOGEECOM) organisait une séance massive de mobilisation et déployait une bannière de revendications à laquelle les étudiants et les étudiantes étaient invité-e-s à participer.

Finalement, pour ce qui est du Cégep du Vieux-Montréal, des dizaines d’étudiants et d’étudiantes ont bloqué l’accès aux locaux de l’administration pendant près de cinq heures aujourd’hui. Celle-ci n’a donc eu d’autres choix que de fermer ses bureaux pour le reste de la journée. En plus de réclamer qu’elle prenne fermement position contre toute hausse de frais de scolarité, ils et elles ont également revendiqué la création d’un salon étudiant et le retour du "trou horaire", trop souvent méprisé. Les étudiants et étudiantes du Vieux-Montréal sont déterminé-e-s à faire fléchir leur administration et ils et elles comptent continuer à augmenter la pression tout au long de la session !

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