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  • Ultimatum

    Rassemblement National Étudiant: Un consensus est trouvé, mais les fédérations manquent à l’appel

    20 janvier 2013

    Les 1er et 2 décembre derniers, à Trois-Rivières, l’Association pour une solidarité syndicale (ASSÉ) a tout mis en œuvre pour que se tienne le second Rassemblement national étudiant (RNÉ) de l’histoire du Québec. Il s’agissait d’une occasion pour toutes les associations étudiantes locales de la province de revenir sur la très mouvementée grève du printemps dernier et pour se préparer ensemble en vue du sommet sur l’éducation supérieure. Mais voilà, pour avoir le pouls des associations, il faut minimalement qu’elles soient présentes, et il y avait malheureusement beaucoup d’absents et d’absentes.
    Le fonctionnement de ce RNÉ était assez simple. Toutes les associations étudiantes locales, peu importe leur taille ou leur affiliation nationale (si elles en avaient une), ainsi que les comités de mobilisation ou autres groupes étudiants étaient convié‑e‑s. Cependant, seules les associations locales avaient le droit de vote. De plus, les exécutifs des organisations nationales étaient aussi invités, mais n’avaient pas le droit de prendre la parole si ce n’est un petit discours au début du rassemblement.
    Sur la grève
    Le RNÉ a rapidement souligné que, sans la grève générale illimitée, jamais nous n’aurions obtenu le gel des frais de scolarité et que la mobilisation populaire et un syndicalisme combatif et démocratique sont essentiels à l’élaboration d’un rapport de force efficace. De plus, tous et toutes se sont entendu‑e‑s pour féliciter la solidarité entre les associations, qui a permis de tenir tête au gouvernement et de faire respecter les mandats de grève votés démocratiquement. Du même souffle, les associations ont condamné la judiciarisation du conflit étudiant qui continue de sévir. Ainsi, le résultat de ce vote est que le RNÉ exige dès maintenant le retrait des charges criminelles, civiles et institutionnelles envers les arrêté‑e‑s, les étudiants et étudiantes et professeur‑e‑s qui vivent les représailles de l’État et des administrations scolaires.
    Sur le sommet du Parti Québécois
    Quant au sommet, les associations étudiantes présentes se sont montrées très critiques quant à la forme que celui-ci a prise. Les réunions s’enchaînent trop rapidement, le temps de présentations permettant aux invité‑e‑s de défendre leur point de vue est trop restreint, le tout souffrant d’un empressement qui ne peut être que néfaste pour un réel débat d’idées. En ce sens, le RNÉ a pris la position de revendiquer la tenue de véritables états généraux plutôt que le sommet actuel.
    Aussi, le RNÉ appelle les associations étudiantes à participer à une manifestation nationale à Montréal, en marge du sommet sur l’éducation supérieure, revendiquant une éducation accessible, émancipatrice, libre de l’ingérence des élites économiques et non discriminatoire.
    Les absents et absentes
    Nous avons pu constater que les associations locales participant au RNÉ étaient en accord sur de nombreux points. Et il est bien là le problème. Car la plupart des associations présentes provenaient soit de l’ASSÉ soit de la Table de concertation universitaire du Québec (TACEQ) ou n’avaient aucune affiliation nationale. En fait, des soixante-treize associations présentes, seulement deux étaient membres de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et sept étaient affiliées à la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ). Pire encore, les exécutants nationaux de ces fédérations ont même refusé d’user de leur point de présentation en début de rassemblement.
    Il y a maintenant lieu de se questionner sur les raisons qui ont poussé la FEUQ et la FECQ à boycotter une instance de concertation entre les différents groupes étudiants. Est-ce parce que le RNÉ était logistiquement organisé par l’ASSÉ, parce que la confrontation des différents processus démocratiques ne leur convenait pas ou pour une autre raison?
    Bref, ces organisations nationales ont refusé de participer à un exercice démocratique qui, bien que non décisionnel, a un pouvoir symbolique et unificateur non négligeable. Même si ces organisations, pour des raisons stratégiques et idéologiques, n’ont pas voulu participer au RNÉ, les associations locales se devaient d’être présentes. Il est essentiel que nous puissions collectivement faire le point sur ce que nous avons accompli et sur ce qu’il nous reste à faire.
    Malgré ce heurt, le RNÉ n’aura pas été inutile. Il aura permis de constater le nombre impressionnant d’associations étudiantes partageant les mêmes buts concernant l’éducation postsecondaire et la nécessité de continuer à se mobiliser pour défendre cette vision commune.

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