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  • Ultimatum

    Le féminisme dans le mouvement étudiant

    5 février 2013

    Depuis sa création, l’ASSÉ essaie d’inclure les luttes féministes dans sa lutte globale pour le droit à l’éducation. Il est important de parler des luttes féministes dans le mouvement étudiant, car il est un lieu d’éducation populaire et il vise l’amélioration générale de la société. Ayant des revendications larges, le mouvement étudiant intervient dans plusieurs sphères de la société. Il est donc propice d’y parler de féminisme. Le texte qui suit a pour but de faire un rapide survol de la présence du patriarcat et de quelques moyens pour faire avancer la lutte contre celui-ci.

    Les lieux d’oppression des femmes

    Dans la société, on constate encore plusieurs inégalités entre les sexes au prof t des hommes. Ces inégalités sont présentes dans plusieurs domaines comme l’école, le système d’attribution des prêts et bourses et le mouvement étudiant.

    L’école

    Les féministes et les pro-féministes ont vu dans notre système d’éducation quelques failles. On constate que beaucoup de stéréotypes sont véhiculés dans nos institutions scolaires. Par exemple, nous apprenons dès la maternelle, dans les livres pour enfants, que Jeanne reste à la maison et que Paul va travailler. De plus, les enseignants et les enseignantes adaptent souvent leurs attentes selon le sexe de chaque élève, présumant que les filles sont « naturellement » plus minutieuses et appliquées. Nous apprenons également que le masculin l’emporte sur le féminin : « Trois cents femmes et un petit chat se sont BALADÉS dans la rue ». Même l’animal masculin L’EMPORTE SUR L’ÊTRE HUMAIN féminin. Finalement, on constate que les nouvelles connaissances apportées par les études féministes ne sont presque pas reconnues. Il serait donc très pertinent d’avoir des grilles d’analyse et des bibliographies féministes dans les cours, car on y fait souvent abstraction des femmes.

    L’arrivée de la publicité dans les institutions scolaires a mené les écoles à véhiculer un modèle féminin réduit à l’état d’objet sexuel. En effet, en plus d’être bombardés d’images sexistes à la télévision, les étudiantes et étudiants sont soumis aux publicités sexistes dans les toilettes de leurs écoles.

    L’attribution des prêts et bourses

    Étant majoritaires à occuper des emplois à temps partiel et au salaire minimum, les femmes doivent davantage avoir recours aux prêts et bourses. En effet, on constate que 58,7 % des bénéficiaires de l’aide financière aux études sont des femmes. De plus, l’écart est encore plus prononcé parmi les personnes qui ont été mariées, soit 71,5 % de femmes comparativement à 28,5 % d’hommes. En plus d’être davantage endettées à la fin de leurs études, elles auront un moins gros salaire que les hommes pour rembourser cette dette.

    Le mouvement étudiant

    Dans le mouvement étudiant, on constate plusieurs signes de l’inégalité entre les sexes. Par exemple, il y a moins de femmes dans les instances des associations étudiantes et les tâches visibles sont plus souvent prises en charge par des hommes, tandis que les tâches de logistique, d’organisation et de travail d’arrière-scène sont plus souvent prises en charge par des femmes.

    Quelques pistes de solutions

    À la lumière des différents faits sur l’inégalité entre les sexes présentés dans la première section du texte, on constate qu’il y a encore beaucoup de travail à faire dans la lutte contre le patriarcat. Les lignes qui suivent ont comme objectif de vous proposer des pistes de solutions pour faire disparaître les inégalités entre les hommes et les femmes.

    Les comités femmes

    Les comités femmes permettent de susciter des débats et de sensibiliser les étudiantes et étudiants à la condition des femmes, grâce à la distribution de matériel d’information portant sur la santé, la sexualité et les stéréotypes sexuels. Aussi, certaines mesures plus concrètes sont mises à profit, afin que les étudiantes puissent saisir concrètement les moyens de leur émancipation en tant que femmes. Un exemple d’un tel moyen est la distribution de KEEPERS, qui sont un moyen écologique de récolter le flux menstruel.

    Les caucus non mixtes

    Les groupes de travail non mixtes permettent de parler de féminisme sans subir trop de pression. De plus, ils permettent aux femmes de se rassembler pour réfléchir à leur condition sans, pour la durée du caucus, avoir à composer avec des attitudes opprimantes de la part du sexe opposé. Aussi, les caucus non mixtes s’avèrent être des lieux de discussion sur des cas vécus, comme les cas d’agressions verbales ou physiques à caractère sexuel qui, malheureusement, arrivent dans le mouvement étudiant comme ailleurs. Les discussions sont ramenées dans les réunions mixtes afin de collectiviser les réflexions. Il n’est donc pas ici question de se rassembler pour comploter, mais bien de mettre en place les conditions qui permettent la réflexion et l’action.

    La féminisation

    La féminisation, c’est l’adaptation du langage verbal et écrit à la réalité des femmes. L’une des principales différences entre la langue traditionnelle et la langue française féminisée, c’est l’abolition de la règle qui dicte que le masculin l’emporte sur le féminin. Par exemple, on ne dira pas « Les étudiants de ce collège se sont prononcés en faveur du plan d’action » mais bien « Les étudiantes et les étudiants de ce collège se sont prononcé-e-s en faveur du plan d’action » ou encore « La population étudiante de ce collège s’est prononcée en faveur du plan d’action ». On reproche souvent à la féminisation d’alourdir le langage et d’allonger les conversations. Cette supposée lourdeur relève plus du manque d’habitude que le souci réel d’esthétisme.

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