25 février 2013
Montréal, le 24 février 2013 -Alors que s'ouvre le Sommet sur l’enseignement supérieur, l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) appelle à la mobilisation populaire pour défendre une conception progressiste de l’éducation et dénoncer cet exercice de relations publiques.
L’ASSÉ rappelle que le Sommet devait être un exercice ouvert de réflexion et de débats sur la mission et l’avenir des universités, répondant à l’une des revendications fondamentales du printemps érable. «Dès octobre, le gouvernement nous disait que tout serait sur la table. Depuis, le Sommet se résume à une guerre de chiffres qui exclut la gratuité scolaire et impose l’indexation des frais de scolarité. C’est, au mieux, insuffisant: pour nous, c'est inacceptable!» lance Jérémie Bédard-Wien, co-porte-parole de l’ASSÉ.
La gratuité scolaire était pourtant à l’ordre du jour des débats dès 1964, année du dépôt du Rapport Parent, et s’est retrouvée dans les plates-formes successives de plusieurs partis politiques québécois. Une étude de l’ASSÉ la chiffre à un peu plus de 600 millions de dollars, soit moins d’un pour cent du budget de la province. Selon les affirmations mêmes du gouvernement, elle permettrait jusqu’à 26 000 nouvelles inscriptions à l’université, soit une hausse drastique de l’accessibilité. «Si l’on fait le choix collectif d’une éducation humaniste, il est facile de la financer. Mme Marois et M. Duchesne ont fait leur choix: celui d’un déficit zéro qui écrase toute possibilité de débat au profit d’un glissement vers l’éducation néolibérale», s’exclame Blandine Parchemal, co-porte-parole de l’ASSÉ.
Pour Québec, le Sommet devait clore le chapitre du printemps érable et rétablir la paix sociale. «En brisant ses engagements, le gouvernement a perdu son pari. Son Sommet n’aura pas rassemblé: il aura divisé. Les étudiants et étudiantes ne cautionneront pas un faux consensus qui exclut les idéaux du printemps érable. Nous nous ferons entendre en grand nombre le 26 février!» s’exclame M. Bédard-Wien.
Quarante associations regroupant plus de 35 000 étudiants et étudiantes seront en grève à l’occasion du Sommet, avec plusieurs votes encore à venir. Une première manifestation, qui n’est pas organisée par l’ASSÉ, aura lieu ce lundi 25 février à 16h30. L’ASSÉ prévoit une grande manifestation nationale le 26 février à 14h. Elle est appuyée par plus d’une quarantaine de groupes de la société civile.
Renseignements:
Valérie Plante-Lévesque, attachée de presse de l'ASSÉ
Téléphone: 514-835-2444
Courriel: communication@asse-solidarite.qc.ca
Sites: asse-solidarite.qc.ca, gratuitescolaire.info
Twitter: @ASSESolidarite
29 avril 2019
Réunies à Québec les 27 et 28 avril, les associations membres de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) ont adopté un mandat en faveur de sa dissolution qui sera effective à partir du 31 mai prochain. Lire la suite
19 septembre 2018
CAMPAGNE 2018-2019 : L’ASSÉ AMORCE UNE CAMPAGNE CONTRE LA MARCHANDISATION DE L’ÉDUCATION MONTRÉAL, 16 septembre 2018 — Lors du congrès tenu en avril dernier, les associations membres ont décidé d’unir leurs efforts dans la prochaine année afin de lutter contre la marchandisation … Lire la suite
CATÉGORIES National, Économie du savoir, Gouvernance des institutions, Privatisation
4 mai 2017
CONGRÈS ANNUEL 2016-2017 : L’ASSÉ DÉMARRE UNE CAMPAGNE CONTRE LA CULTURE DU VIOL QUÉBEC, 30 avril – Réunies à Québec les 29 et 30 avril, les associations membres de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante ont adopté un plan d’action … Lire la suite