16 mars 2013
Alors que le mouvement étudiant s’est heurté dans la dernière année à une répression violente de la part des services de police de la Ville de Montréal et de la Sureté du Québec, l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) tient à rappeler que ce type d’interventions violentes et arbitraires est une réalité courante pour une partie de la population. La société ignore bien trop souvent ce problème qu’elle met sous silence. La manifestation annuelle contre la brutalité policière du 15 mars a pour but d’attirer l’attention sur ces arrestations illégales, homicides oubliés et pratiques inacceptables des services de police qui devraient, selon leurs dires, nous protéger.
Cette situation a poussé des centaines de manifestantes et manifestants à sortir dans les rues du Québec hier, mais elle a également entrainé des centaines d’autres à rester à l’intérieur. La peur de se faire frapper ou arrêter sans raison valable les aura convaincu de ne pas exprimer leur désaccord envers les agissements de la police. Le SPVM leur aura donné raison en arrêtant plus de 240 personnes, mais aussi en étouffant le message avant même qu’il ait été prononcé. Devant des images d’une brutalité sans précédent, l’ASSÉ ne peut que condamner les gestes commis par les policiers et policières et réitérer le besoin urgent d’une enquête indépendante et publique sur les agissements de la police, en particulier au printemps dernier.
S’il y a des gens dans la rue, c’est pour dénoncer un problème. Personne ne cherche à se faire frapper: les manifestants et manifestantes désirent seulement se faire entendre. Au lieu de s’arrêter aux deux vitrines cassées, on devrait peut-être penser à Freddy Villanueva, à Mario Hamel, à Jean-François Nadreau ainsi qu’à toutes les autres victimes d’actes criminels perpétrés par des policiers et policières. Les vies perdues et les membres blessés, ça se rachète pas. Devant ces actes inacceptables, nous voulons réitérer notre solidarité envers toutes les personnes qui souffrent de ces gestes irréfléchis et violents. Nous ne baisserons pas les bras.
29 avril 2019
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19 septembre 2018
CAMPAGNE 2018-2019 : L’ASSÉ AMORCE UNE CAMPAGNE CONTRE LA MARCHANDISATION DE L’ÉDUCATION MONTRÉAL, 16 septembre 2018 — Lors du congrès tenu en avril dernier, les associations membres ont décidé d’unir leurs efforts dans la prochaine année afin de lutter contre la marchandisation … Lire la suite
CATÉGORIES National, Économie du savoir, Gouvernance des institutions, Privatisation
4 mai 2017
CONGRÈS ANNUEL 2016-2017 : L’ASSÉ DÉMARRE UNE CAMPAGNE CONTRE LA CULTURE DU VIOL QUÉBEC, 30 avril – Réunies à Québec les 29 et 30 avril, les associations membres de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante ont adopté un plan d’action … Lire la suite