5 juin 2014
QUÉBEC, le 4 juin 2014 - Suite au dépôt du premier budget du gouvernement Couillard, l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) reste très critique face aux discours que nous servent les libéraux avec cette présentation budgétaire sans grande surprise.
Dans ce plan de relance économique qui vise à redresser les finances publiques, les entreprises occupent une place considérable. « Cette voix mène inévitablement vers la privatisation des services publics », affirme Justin Arcand, co-porte-parole de l'ASSÉ. L'organisation étudiante soutient fermement que les services publics doivent demeurer accessibles et libres de toute ingérence du privé. « Alors que le gouvernement libéral dit vouloir conserver des services publics de qualité et en faire un objectif central, il nous présente plutôt un discours complètement contradictoire. En fait, il ne fait que remettre de l'avant une logique marchande en plongeant le Québec dans un principe d'utilisateur-payeur », explique M. Arcand.
Quant aux objectifs de croissance des dépenses que fixe M. Couillard, il va sans dire que ceux-ci s'inscrivent dans l'idéologie néolibérale que favorisaient aussi ses prédécesseurs. Alors que le fossé entre les riches et les pauvres ne fait que s'agrandir, le gouvernement préconise des mesures qui profitent aux entreprises et aux mieux nanti-e-s. « Que le gouvernement Couillard arrête de jouer sur les mots, il s'agit bel et bien d'un budget d'austérité et non de rigueur économique. S'il était si rigoureux, il veillerait à réduire les inégalités sociales au lieu de les perpétuer davantage » s'indigne M. Arcand.
Il est prioritaire que le gouvernement prenne en compte les mesures d'alternatives fiscales qui permettraient de renflouer les coffres de l'État sans toutefois alourdir la contribution de la population. « Avec le rétablissement de la taxe sur le capital fixée à 0.5%, on pourrait aller chercher jusqu'à 600 millions de dollars chez les grandes institutions financières et ainsi investir dans les services publics » défend M. Arcand.
Par ailleurs, l'ASSÉ critique vigoureusement l'annonce de la relance du Plan Nord qui s'inscrit dans une logique extractiviste. Combinée avec la réduction du budget du Ministère de l'Environnement de 20%, la situation environnementale au Québec est plus qu'alarmante. Il en va de même pour l'éducation, alors qu'encore une fois, elle demeure grande absente de ce budget. Plus que jamais, il est primordial que celle-ci demeure libre de toute ingérence du privé, de qualité, et gratuite pour tous et toutes.
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