L’ASSÉ dénonce un désastre minier.

Au lendemain d'une déclaration sur Énergie Est, durant laquelle Philippe Couillard disait rêver d'un monde sans hydrocarbures, le gouvernement annonce l'ouverture de Mine Dumont, la plus grande mine à ciel ouvert du Canada. Plus de 5 kilomètres d'exploitation des sols feront partie du paysage de l'Abitibi pour que Royal Nickel s'en mette plein les poches. Non seulement les répercutions écologiques de l'exploitation des sols et des eaux seront catastrophiques, mais les retombées économiques seront ridicules. Le gouvernement ne pense qu'à court-terme en autorisant ce projet polluant qui ne permettra pas la création d'emplois durables et de qualité. L'ASSÉ refuse que le gouvernement libéral détruise l'environnement et soutienne des entreprises qui créent des emplois précaires tout en faisant de fausses promesses aux travailleurs et travailleuses. «Comment le gouvernement ose-t-il laisser Royal Nickel aller de l'avant? Comment peut-il laisser planer le doute quant à la participation du gouvernement au financement de cette catastrophe alors qu'il ne cesse de couper partout? Il serait inacceptable d'investir nos fonds publiques dans un tel projet pour que des compagnie minières privées en profitent.» affirme Myriam Leduc, porte-parole de l'ASSÉ. Seul des mesures fiscales courageuses et des politiques environnementales réellement soucieuses de nos milieux de vie pourront permettre au Québec d'avoir des finances publiques saines à long terme.  «S'il y a bien une dette dont il faut se soucier, c'est la dette écologique que nous léguerons aux générations futures !» s'insurge la porte-parole.