28 septembre 2018
Le conseil d’administration est l’instance décisionnelle d’une institution d’enseignement. C’est lui qui possède le pouvoir de voter, par exemple, l’augmentation des frais afférents, l’attribution des contrats de service, la mise à jour de l’offre de programmes, ainsi que l’adoption du budget annuel. Les membres d’un conseil d’administration ont la responsabilité de s’assurer que la direction de l’établissement n’exécute pas des décisions qui détournent l’établissement de sa mission première : la transmission et le développement des connaissances.
En plus des représentantes et représentants de la communauté interne de l’établissement, le conseil d’administration comporte aussi des membres externes représentant des secteurs variés, notamment socioéconomique, entrepreneurial et financier. Ces membres externes forment avec la direction une majorité des sièges du conseil d’administration. Ils et elles sont d’ailleurs, dans le cas des cégeps et du réseau des Universités du Québec, recommandé-e-s par le gouvernement et dans le cas des autres universités, sélectionné-e-s par les universités elles-mêmes. Mais pourquoi avoir des membres externes pour gouverner les institutions d’enseignement publiques ? Des présidents et des présidentes de divers conseils d’administration, eux-mêmes et elles-mêmes externes à l’établissement, soutiennent que ces membres externes possèdent « les compétences et les expertises [qui] nourrissent les échanges et [qui] permettent de refléter une variété de points de vue. »[1] De plus, ces membres constitueraient « une masse critique » évitant les conflits d’intérêts qui pourraient surgir entre les membres internes. Pourtant, leur présence majoritaire est une manifestation flagrante de la marchandisation de l’éducation. Ces membres influencent grandement les orientations de l’établissement par leur vision marchande. Ils et elles transforment la gestion de l’établissement d’enseignement pour la rapprocher de celle d’une entreprise privée. L’aspect financier devient ainsi la priorité institutionnelle, aux dépens de l’aspect humain de l’éducation.
[1] IFGU, La gouvernance et le financement des universités, 2013, p. 6, [http://ifgu.auf.org/media/document/La_gouvernance_et_le_financement_des_universit%C3%A9s.pdf], (consulté le 15 juillet 2018).
29 avril 2019
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19 septembre 2018
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CATÉGORIES National, Économie du savoir, Gouvernance des institutions, Privatisation
4 mai 2017
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