4 décembre 2012
Du 14 au 22 novembre prochain se déroulera une semaine de solidarité internationale. Durant cette semaine, des milliers de personnes – étudiants et étudiantes, travailleurs et travailleuses – exprimeront leur refus de la marchandisation de notre éducation. Ici comme ailleurs, ce phénomène est bien réel; dans l'encan du marché mondial, l'éducation se vend et s'achète, se négocie et se monnaie. Nous avons constaté le printemps dernier comment cette transformation de nos universités et nos cégeps était défendue vigoureusement – violemment, dirons-nous – par l'État québécois et son bras armé. La brutalité policière dont nous avons été victimes récemment (dont la tristement célèbre matricule 728 représente l'exemple le plus éloquent) n'est pas qu'une réalité locale.
Adopter un point de vue mondial...
S'il faut adopter un point de vue mondial, c'est parce que l'éducation entre peu à peu dans un processus de marchandisation mondiale. Les chantres du néolibéralisme orchestrent l'éducation dans un contexte de « compétition internationale » 1. L'éducation, dès lors, ne reflète plus la réalité et les différences des communautés; elle reflète l'uniformité de l'économie globale.
Participer à la semaine de solidarité internationale – en organisant des journées de grève, des manifestations et des actions – c'est démontrer notre conscience collective. Mais au-delà de la démonstration, il s'agit de l'émergence d'un pouvoir collectif à partir de cette conscience collective.
Partout dans le monde, comme cela se produit quotidiennement d’ailleurs, des gens prendront la rue. La seule différence c'est que cette fois, toutes ces personnes en seront conscientes. Des gens du Québec, certainement, mais aussi du Mexique, de l'Inde, du Sri Lanka, de l'Indonésie, de la Grèce, des États-Unis, de la Serbie, de l'Italie, de l'Allemagne, de l’Irlande, du Maroc et de la France. Ici, les deux éléments majeurs de notre pouvoir collectif se réunissent : la force du nombre et la conscience du nombre.
… et revenir au point de vue national
Mais malgré la nature internationale de cette semaine de mobilisation, il ne faut pas oublier que nos actions prendront place dans les rues québécoises. Elles seront couvertes par les médias québécois et analysées par l'élite politique du Québec. Cette semaine sera donc aussi l'occasion rêvée d'envoyer un message clair au Parti québécois : nous sommes toujours mobilisé-e-s, nous sommes forts et fortes. Avec le Sommet de l'Éducation supérieure qui arrive, durant lequel nous devrons nous battre pour élever nos voix au-dessus des cris tonitruants des banques et des grandes entreprises, cette semaine de solidarité internationale n'est pas à négliger dans notre mobilisation.
Plus d'informations sur la mobilisation vers la semaine de solidarité internationale sont disponibles sur http://ism-global.net/GES_fr.
CATÉGORIES Herman Goulet-Ouellet, Ultimatum novembre 2012
29 avril 2019
Réunies à Québec les 27 et 28 avril, les associations membres de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) ont adopté un mandat en faveur de sa dissolution qui sera effective à partir du 31 mai prochain. Lire la suite
19 septembre 2018
CAMPAGNE 2018-2019 : L’ASSÉ AMORCE UNE CAMPAGNE CONTRE LA MARCHANDISATION DE L’ÉDUCATION MONTRÉAL, 16 septembre 2018 — Lors du congrès tenu en avril dernier, les associations membres ont décidé d’unir leurs efforts dans la prochaine année afin de lutter contre la marchandisation … Lire la suite
CATÉGORIES National, Économie du savoir, Gouvernance des institutions, Privatisation
4 mai 2017
CONGRÈS ANNUEL 2016-2017 : L’ASSÉ DÉMARRE UNE CAMPAGNE CONTRE LA CULTURE DU VIOL QUÉBEC, 30 avril – Réunies à Québec les 29 et 30 avril, les associations membres de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante ont adopté un plan d’action … Lire la suite