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  • Ultimatum

    De la précarité en Europe

    4 décembre 2012

    Mêmes politiques, même combat

    Si les individus font faillite depuis longtemps, les grandes corporations ne font plus faillite grâce aux plans de sauvetage. Aucun État n'a jamais été aussi près de faire banqueroute que la Grèce actuelle, suivie de près par l'Espagne, le Portugal et l'Italie. Beaucoup se questionnent sur la possibilité d'exclure la Grèce de la zone euro pour limiter les dégâts. Cette solution serait peu probable selon la plupart des économistes puisque c'est l’Euro qui empêche la Grèce d'être véritablement en faillite. Toutefois, rester dans cette zone ne lui assure pas un meilleur avenir économique.

    Deux chercheurs allemands ont étudié les conséquences qu'aurait à l'international la faillite de la Grèce. Selon eux, la crise économique globale qui en découlerait réduirait la croissance des 42 principales économies de la planète (environ 90% du PIB mondial) de 17 200 milliards d'euros entre 2013 et 2020. On comprend maintenant pourquoi la «troïka des bailleurs de fonds de la Grèce (l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fond monétaire international)»1 octroie des prêts astronomiques sur une durée qui se comptera bientôt en générations. Maintenant, quand on sait que cette étude qui annonce la catastrophe en cas de faillite a été commandée par le groupe Bertelsmann, soit le premier groupe européen de communication et quatrième au niveau mondial, on se doit de tenir compte de l’orientation préétablie de celle-ci. Cette étude a pour conséquence de légitimer toute forme d’austérité et cache les avenues alternatives utilisées en Argentine et en Islande.

    Mettre fin à la désinformation de masse en Grèce

    Ces études à saveurs économiques sont facilement accessibles et même parfois transmises par les médias de masse. Il en est autrement des actions entreprises par les nombreux mouvements de révolte européens. Depuis 2010 en Grèce, les rues sont régulièrement occupées, les manifestantes et les manifestants, réprimé-e-s. Le mouvement de mobilisation grec actuel a commencé à se former en décembre 2008 lorsqu'un étudiant a été tué par les forces policières pendant une manifestation contre l'austérité.
    Les semaines suivantes ont été marquées par l'occupation de centaines d'écoles et de bâtiments administratifs, notamment ceux de la Direction générale de la police d’Athènes et par l’explosion du poste de police le plus près du lieu du crime, de l’académie de police d’Athènes, de succursales de banques et des services de renseignement nationaux. La mobilisation a atteint un nouveau sommet le 5 mai 2010 alors qu'une grève générale a paralysé le pays et a permis à plus d'un demi-million de personnes de manifester à Athènes. En octobre 2011, le président Papandréou a décidé de soumettre l’accord de remboursement de la dette signé avec le FMI en référendum : «La volonté du peuple grec s'imposera à nous3» a-t-il affirmé. Malgré un refus majoritaire (62%), le gouvernement a appliqué tout de même les mesures de l’accord. Une belle leçon de démocratie…

    Quel pays sera le suivant?

    Avec la montée des taux de chômage, l’Espagne, le Portugal et l’Italie vivent depuis plusieurs mois des moments de protestation massive. Plusieurs déclarations de personnes politiques encouragent aussi les populations à se révolter. «Ils devraient faire preuve de plus d’effort, laisser leur zone de confort en cherchant du travail ailleurs»4 a dit, non pas Jean Charest ou Lucien Bouchard, mais Pedro Passos Coelho, premier ministre portugais. Dans les prochaines semaines, l’Espagne se dotera de sa propre loi 12. Une loi interdisant de photographier et de filmer les forces policières et prochainement, une autre qui permettra à la justice d’incarcérer pendant plusieurs mois des personnes participant à des actions d’occupation, de blocage des transports en commun, ou qui résisterait aux policiers et aux policières et, aussi, un an d'emprisonnement aux «terroristes» qui diffuseraient de l’information sur des actions par des «moyens publics».

    Pour terminer, le 14 novembre prochain se tiendra l'une des plus grandes grèves en Europe. Des syndicats de nombreux pays débraieront et manifesteront contre un système qui peine à camoufler ses contradictions. Mais évidemment, ce n’est pas par la télévision que vous obtiendrez de l’information.

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